Dans le milieu du SM, un bâillon est un objet qui permet de priver le soumis de la parole. Chez certains soumis, le fait de porter un bâillon exacerbe le sentiment d'impuissance, et désirent être bâillonné pour cette raison. En effet, privé de parole, le soumis ne peut communiquer ses sentiments. Pour cette même raison, le dominant place un bâillon dans la bouche du soumis pour étouffer ses cris de douleur. De plus, le bâillon à une connotation de contrôle et de punition, comme une muselière pour un chien. Tous ces paramètres sont utilisés comme une forme d'humiliation du porteur.
Le bondage (du verbe anglais to bind, lier) est une pratique érotique qui consiste à contraindre, d'une manière ou d'une autre, son/sa partenaire. Le bondage consiste à contraindre le corps dans sa totalité ou en partie, généralement à l'aide de cordes et de bâillons, mais aussi de bande adhésive, de lanières, de chaînes, ou de tout autre ustensile apte à exercer une emprise sur la ou les partie(s) du corps concernée(s). L'immobilisation complète du partenaire n'est pas nécessairement le but. On parlera ainsi de bondage des bras, des jambes, du torse/des seins, de la taille, et ainsi de suite. Cette forme particulière de sexualité est souvent assimilée à tort au sado-masochisme ou au BDSM, alors que ce sont toutes trois des pratiques bien distinctes. La différence fondamentale est que dans le bondage pur, la contrainte en soi est un but, souvent esthétique (mais pas seulement), alors que dans le sado-masochisme il s'agit généralement d'un simple moyen, d'un outil parmi d'autres. De plus, dans le bondage pur, on ne retrouve pas les notions de dominant/maître, dominé/soumis/esclave, humiliation/servitude, etc., propres au sado-masochisme. Le bondage peut être considéré comme une pratique érotique à part entière, qui se suffit généralement à elle-même. La notion de SM en particulier intègre par définition le bondage comme l'une de ses pratiques. La réciproque n'est pas vraie : le bondage est intrinsèquement indépendant du SM et n'a pas besoin de ce dernier pour exister. Au Japon, la pratique du bondage se décline sous le nom de Shibari ou Kinbaku; elle fait partie d'une tradition à la fois historique et artistique. Il est établi que le bondage moderne puise largement ses origines dans la société japonaise, où l'utilisation de la corde sous toutes ses formes date au moins du XVe siècle, et notamment du Kinbaku, un châtiment corporel. Les samouraïs ne pouvaient être entravés que par un spécialiste, le nawashi. Le bondage est avant tout une relation de confiance entre la personne qui attache (le bondageur / la bondageuse) et la personne attachée (la bondagette / le bondagé). La responsabilité (et même la vie) de la personne attachée est à tout moment entre les mains de la personne qui attache. Si vous êtes cette personne, gardez toujours à l'esprit que du moment que votre partenaire se met volontairement entre vos mains pour être attaché(e), vous en avez sa responsabilité, sa garde, et vous vous devez avant tout d'honorer cette confiance. N'oubliez jamais les règles de sécurité élémentaires suivantes : Ne laissez jamais une personne ligotée (ou enchaînée) seule, sans surveillance. Si vous pratiquez en solitaire, un certain nombre de règles supplémentaires sont décrites dans les documents relatifs au self-bondage ; Encore plus important, ne laissez jamais seule, pas même un instant, une personne ligotée et bâillonnée. Les étouffements accidentels sont très rares, mais ils peuvent intervenir très rapidement ; Ne passez pas de corde autour du cou. Les risques d'étranglement sont beaucoup trop grands; Conservez un moyen de défaire les cordes rapidement. Ciseaux (les ciseaux à bandage sont recommandés : ils sont efficaces et comportent une protection destinée à protéger la peau), couteau, et/ou noeuds rapides. Notamment au niveau du torse, des articulations et de certains endroits sensibles, pour éviter les garrots ; Prévenez les risques de chute et d'étranglement. Une personne immobilisée faisant une chute en arrière (avec sa chaise, par exemple) risque de se rompre le cou; Les 'suspensions' demandent beaucoup de maîtrise. Ne les pratiquez pas si vous êtes débutant; La qualité de la corde est primordiale afin de limiter les risques de brûlure liée aux frottements (préférer la corde naturelle pour les suspensions : la corde restera en place); N'utilisez jamais de noeuds coulants ! Il faut toujours utiliser des noeuds qui ne glissent pas. Evitez les noeuds dits 'queue de cochon', qui glissent (le noeud des lacets de chaussures). Préférez-leur le noeud plat. N'insistez pas si votre partenaire exprime une gêne ou de la douleur. Nous ne sommes pas tous égaux devant le bondage. Certaines caractéristiques et limites physiques sont propres à chaque individu. La souplesse est un bon indicateur. A surveiller tout particulièrement : les épaules (risque de déboitement) et les coudes (si ils ne se touchent pas aisément, ne forcez pas !) La durée des séances est très variable, de quelques minutes (positions très strictes et/ou personne attachée débutante) à plusieurs heures d'affilée (positions plus faciles à tenir et/ou personne attachée expérimentée). Dans tous les cas, ne prenez pas de risques inutiles, et pensez à hydrater régulièrement la personne attachée.
Bukkake est une pratique sexuelle de groupe dans laquelle un groupe d'hommes éjaculent tour à tour sur une personne (homme ou femme), de préférence sur le visage. Les films fétichistes de 'bukkake forcé' sont célèbres au Japon. La situation typique implique une écolière naïve en uniforme, ou une timide secrétaire, se retrouvant attachée et aspergée de sperme contre son gré. Des hommes (parfois plus d'une douzaine) s'approchent d'elle un à un et se masturbent jusqu'à éjaculer sur son corps (la plupart du temps sur son visage, et en particulier sa bouche). La 'victime' garde le sperme sur elle alors que l'homme suivant se présente et répète le même scénario. On peut souvent voir à l'arrière plan des hommes qui attendent leur tour en se masturbant. Généralement, à la fin de la scène, la personne avale tout le sperme qu'elle a reçu. Une variante consiste à recueillir le sperme de plusieurs hommes dans un récipient, afin que la personne le boive ensuite.vale tout le sperme qu'elle a reçu, on parlera alors de gokkun. Une variante consiste à recueillir le sperme de plusieurs hommes dans un récipient, afin que la personne le boive ensuite.
Une barre d'écartement est un accessoire SM utilisé lors des sessions de bondage pour restreindre les mouvements du dominé. Elle consiste généralement en une barre métallique (la longueur varie typiquement de 50 à 100 cm selon le niveau de discipline souhaité) munie d'anneaux à ses extrémités pour permettre d'y attacher des menottes. Elle peut présenter d'autres points d'attache sur sa longueur afin qu'on puisse fixer un collier, un dispositif de suspension, des cordes ou des chaînes. Il existe des barres d'écartement télescopiques de sorte que leur longueur puisse varier, mais ces barres sont généralement moins robustes que les barres standards. Portée aux poignets, la barre d'écartement permet de maintenir les bras loin du corps. Aux chevilles ou aux genoux, elle immobilise le porteur en lui interdisant de se déplacer tout en offrant le libre accès à son entrejambe. Une paire de barres d'écartement maintient le porteur dans la position dite du spread-eagle (aigle déployé). Enfin, il existe des barres d'écartement qui se ferment sur le cou et les poignets appelées yokes (joug).
Le BDSM, acronyme de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sado-Masochisme, est un ensemble de pratiques sexuelles marginales, fondées sur une relation consentante de dominant à dominé. Cette domination pouvant s'exercer de façon psychologique et/ou par le biais de contraintes physiques. On parle aussi en termes plus modernes de jeux d'échanges de pouvoir. Les pratiques BDSM peuvent avoir lieu dans un couple, mais aussi entre groupes de plusieurs dominés et dominants. Elles sont de deux types : domination, entrave, pour le premier type, et parfois, en plus, lorsque la douleur et l'humiliation interviennent, elles entrent dans le deuxième type. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes un plaisir sexuel plus intense. Mais, dans certains cas, anaphrodisie, il ne s'agit que de parvenir à une ébauche de plaisir sexuel. Pour certains, ce plaisir sexuel se double d'une décharge d'endorphine : la douleur provoque la sécrétion de cette morphine naturelle, qui peut plonger le sujet dans un état d'euphorie. Les législations des principaux pays occidentaux n'interdisent plus les pratiques sexuelles BDSM. Il ne faut pas confondre la soumission volontaire, pratique sexuelle, et les violences conjugales. Comme il ne faut pas confondre BDSM avec sado-masochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination, la dimension psychologique.
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